Avec les développements techniques et la fin de mes projets chez Minerva, j’avais un peu mis de côté mes lectures liées au PLM. Grâce à Jean-Jacques Urban-Galindo, notre co-équipier du PLMLab, j’ai pu récupérer quelques références à lire. La première de ces références est « L’auto qui n’existait pas » de Christoophe Midle aux éditions Dunod.
Mon résumé
Christophe Midler, directeur de recherche au centre de recherche en gestion de l’Ecole Polytechnique, a été invité en juin 1989, à suivre l’aventure Twingo. Ce projet lancé d’abord sous le code W60, puis X06 reste un projet de référence chez Renault principalement dans la réussite de son lancement et la mise en place de structures nouvelles de management de projet permettant la remise en cause des acquis de l’entreprise pour favoriser l’innovation. Le projet Twingo, est en plus, un projet au milieu d’événements sociaux importants, dont Christophe Midler nous relate la chronologie. Après une description de la phase de lancement du véhicule, Christophe Midler revient sur les mutations managériales qui ont été nécessaires à la réussite du projet.
Mon avis
Pas simple ! Je ne sais pas si c’est le délai entre cet ouvrage et le dernier sur le même thème qui ne m’a pas aidé, mais j’ai eu l’impression de relire du Pierre Bourdieu. Il est très difficile d’accrocher, le découpage est peut-être pas assez clair. L’ouvrage est cependant complet et il est fait de sorte que l’on puisse retourner dans l’ouvrage et relire certains éléments de son étude sans être perdu, mais en général je trouve que la lecture n’est pas simplifiée par un manque de coupure entre les différentes études. C’est dommage car la partie récit est plutôt riche et bien racontée. Donc un conseil pour la seconde partie, prenez des notes lors de votre lecture !!
Au final j’ai quand même appris de bonnes choses sur ce projet. J’ai pu faire un parallèle avec certains industriels que je rencontre sur l’importance de la phase de costing en avant projet. Et, sur ce point, je pense que le PLM a la possibilité d’équiper les acheteurs protos qui ne bénéficient pas toujours des outils de suivi comme ceux de la prod. Sur la partie management de projet, le livre présente des structures de gestion, et ouvre sur des différences entre industries. Mais bien entendu, il n’est pas possible de tirer des conclusions générales sur la base d’un domaine aussi spécifique que l’automobile.
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